Avant de me mettre au FLI, j’ai lu tout ce qu’il était possible de lire sur internet. Et en matière d’habillement, le même conseil revenait régulièrement : porter un pantalon ample, vieux et moche. Et en dessous une vieille culotte, voire pas de culotte du tout.
Lors du premier test, c’est mon canapé qui a failli avoir une belle frayeur…
Après avoir sali deux pantalons de pijamas, pas si moches que ça, j’ai réalisé que je n’étais pas prête et que je réessayerais quand je le sentirais vraiment.
L’envie de reprendre le Fli est venue par surprise (oui, les envies peuvent venir par surprise hihi) alors que je baroudais seule en Colombie. J’avais des vêtements de voyage que je trouvais pratiques mais jolis et un seul pijama que je voulais garder propre. De plus, en dormant en auberge de jeunesse et en visitant la ville de Medellin, je ne me voyais pas me balader toute la journée en pijama.
J’ai donc tenté le fli dans ma chambre-dortoir pendant quelques heures avec mes vêtements du jour. Tout s’est bien passé. Joie !
En rentrant en Belgique, je n’avais pas envie de me sentir enfermée chez moi en vêtements amples. Et je repensais à ce que me disait l’amie qui m’avait parlé du fli « A la fin j’ai abandonné, je ne pouvais pas passer ma vie en pijama dans mon canapé ».
J’ai petit à petit réalisé que plus j’étais « bien » habillée, plus ça fonctionnait. Je suis une habituée des pantalons droits ou serrants, des jeans. Je me sens bien comme ça.
Pourtant, beaucoup de femmes déconseillent les jeans, les élastiques sur le ventre, le bouton qui serre, le pantalon dans lequel on est bien serrée. Il semblerait que les tenues suivantes en ont aidé plus d’une pour gérer le fli :
- Tenter le coup toute nue (chez soi, faut-il le dire ?)
- Porter un sarouel, avec ou sans sous-vêtements
- Une longue jupe sans culotte
Mais je suis moi…
J’ai fini par me dire : « Si je n’ai pas pu essayer avec un sarouel ou une longue jupe, c’est tout simplement parce que je n’ai ni sarouel ni longue jupe dans ma garde-robe ! »
Et rien que de m’imaginer en sarouel, en longue jupe, ou sans culotte, ou tout cela combiné … je me sens mal à l’aise. Ce n’est pas moi, en tout cas pas à cette période-ci de ma vie.
Dernièrement j’ai découvert un processus de découverte de soi baptisé « La Métamorphose » qui a été créé par une pétillante française : Flora Douville.
Je rêve de réaliser un jour son programme en ligne. Il s’agit d’apprendre quels sont les vêtements qui nous vont vraiment, qui reflètent et soutiennent à l’extérieur ce que l’on est à l’intérieur. Nice !
Et elle le dit bien : il n’est pas question de conseils du type « Tu es grande et mince alors ça, ça va t’aller … », mais bien « Quel message me transmet mon corps à propos de ce vêtement ? ».
Une petite révélation.
Les vidéos de Flora ont confirmé mon intuition : il vaut mieux tenter le fli avec les vêtements de sa garde-robe, ceux dans lesquels on se sent super à l’aise, belle, en forme.
Il peut s’agir d’un sarouel comme d’un slim.
Dans un environnement donné, chaque personne ressent des sensations différentes. Il en est de même avec les vêtements. Telle matière, telle forme, nous comble de bonheur ou nous est désagréable.
Or, on est plus facilement à l’écoute de son corps si le cerveau ne se préoccupe pas de :
- Ca gratte
- Je me sens coincée au niveau des épaules
- Je transpire dans ce truc
- Alerte, je me sens à poil sur la voie publique !
- …
Voilà le message que j’avais envie de transmettre sur les vêtements à porter lorsqu’on se met au FLI : être soi 🙂
À bientôt !
La saison des fraises 
Bonsoir Clémentine, super article, j’adore ! Effectivement, même si je n’ai jamais essayé le FLI, je pense que d’être dans des vêtements qui te ressemblent doit vraiment t’aider. Comme tu le dis, parce que tu n’es pas parasitée par tes vêtements qui te gênent, donc tu es plus à l’écoute de toi-même et plus « dans le flux » de la vie (hihi).
A bientôt 🙂
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Bonsoir Flora,
Merci pour ce commentaire et ton soutien !
Je n’avais jamais pensé à ce petit jeu de mot 😀
A bientôt
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Cette vision des choses est intéressante. Dans la forme je fais pareil, je ne change pas mes habitudes vestimentaires pendant le FLI mais pas pour la même raison. Je compte sur le fait que cela me conditionne plus efficacement. Pour moi cela joue sur la domination du corps par la tête. Puisqu’on est définis par notre intellect plutôt que par notre corps au final c’est se redonner du pouvoir. Donc je vois ça de manière positive même si ta manière d’interpréter est nettement plus douce et jolie.
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Merci pour ton partage Gwladys, c’est toujours chouette de savoir comment le vivent les autres femmes. Ca fait un petit temps que je tente d’être le plus possible à l’écoute de mon corps et de mieux connecter le corps et l’esprit (et puis le coeur et l’âme aussi, tant qu’on y est, autant avoir de l’ambition hihihi – je blague), d’où le fait que je n’avais pas envisagé les choses sous le même angle probablement.
Encore merci. Ca alimente ma réflexion sur le « conditionnement ».
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